mardi 17 mars 2015

Les futures guerres


Mise à jour: 05/05/2018



    

    


Alix TENROC : « Nous avons vu qu’une guerre qui dure a un effet dangereux sur l’économie du pays qui est envahi ou occupé pour une mission de maintien de la paix, sur la population de ces pays, et ses répercussions sur l’ensemble du monde en terme de géostratégies économiques et de territoires. Il est sûr que les USA regarderont à 2 fois avant de partir à l’assaut d’un pays pour le libérer du joug d’oppresseurs ou de dictateurs …. L’observation de ce point est visible pour la Syrie. Alors comment seront les guerres du futur ?? »




Alix TENROC : « Des guerres sans soldat pour éviter d’avoir des morts, des blessés, des problèmes sociétaux dans son pays et la plus économique possible ??? Il est vrai que nous voyons montés au fil des années de nouvelles technologies comme les drones »






Alix TENROC : « ou SWORDS (spécial Weapons Observation Reconnaissance Detection System) petits robots à chenilles autopilotés…. »




Alix TENROC : « Les pays occidentaux en ont assez de ces guerres où ils interviennent avec des morts, des  blessés physiques ou psychologiques et des opérations qui durent dans le temps.






Alix TENROC: "Avec ces systèmes, ils pourront envoyer ces engins qui ne coûteront que, le temps d’une guerre, le matériel utilisé et quelques hommes et femmes qui se trouvent à des milliers de kilomètres du conflit réel.»






Alix Tenroc : « Comme on a pu le voir avec les attaques de drones au Pakistan : Les autorités pakistanaises ont recensé plus de 350 attaques de drones dans le nord ouest de leur pays depuis 2004 causant la mort de plus de 2600 personnes dont 400 civils … (lien en cliquant ici) »





Alix Tenroc : « Nous verrons ressurgir des moyens utilisés durant la guerre froide avec des organismes tels que la CIA pour interagir sur des pays sans y impliquer des soldats américains : tentative de coups d’états, informations ou désinformations, soutien à des parties adverses dans un pays comme le soutien aux moudjahidines afghans lors du conflit contre l’Armée rouge entre 1979 et 1989. (lien en cliquant ici





Alix TENROC : « Cependant il faudra toujours des troupes au sol comme l’a démontré la présence de l’armée française lors de l’opération SERVAL au Mali en 2013 ou Barkhane depuis 2014 dans le Sahel. »

Découvrez l'opération Barkhane, réalisée par les forces françaises engagées dans une guerre contre le terrorisme dans la Bande Sahelo-saharienne depuis 2014.   






Alix TENROC : « Des soldats formés pour pouvoir encadrer des pays qui n’ont pas de structures militaires pour contrer des opérations terroristes ainsi qu’une logistique et du matériel qui permettent de pouvoir projeter une force d’intervention rapide 
et enfin nécessitant une connaissance du terrain et de la population, ainsi que des tactiques des rebelles. »





Alix TENROC : « Ce que l’on peut constater c’est qu’avec l’urbanisation croissante dans le monde, des combattants rustiques peuvent mener une guérilla de blocage comme en Somalie, ou encore ce qui s'est passé en Syrie avec DAESH durant 4 ans. En effet, il n’est pas nécessaire d’avoir de grandes armées pour tenir une partie d’un pays comme l’a aussi démontré en 2012 au Mali le MLNA et ANSAR DINE (lien en cliquant ici





Alix TENROC : « Les guerres entre grandes puissances ont disparues. Les guerres actuelles sont actuellement plus des guerres civiles (Lybie et Syrie) voire ethniques  (Centre-Afrique) pouvant mettre le pays dans le chaos le plus total…. »




 
Alix TENROC : « Sans oublier la cyberguerre qui permet de mettre un pays à genoux sans mort plutôt que d’utiliser des bombes. »




 
Alix TENROC : « Cependant les moyens d’attaques peuvent revêtir toutes sortes de visages : cyberguerre, attentat, dissuasion atomique, mais aussi dans les forces en présence : superpuissance, alliances, coalition, groupuscules terroristes, groupe paramilitaires, sociétés privées militaires (contractors), etc »





Alix TENROC : « Il est intéressant de voir qu’un pays dont la plus grande partie de la population a moins de 25 ans peut basculer plus facilement (Egypte, Syrie, Tunisie) que lorsque le pays est équilibré sur sa pyramide des âges. Le conflit entre Israël et les territoires occupés montrent aussi la difficulté de gestion de territoires. »





Alix TENROC : « Les conflits à venir se tourneront aussi certainement vers les pays d’Asie quand on voit les sommes allouées dans l’avenir à leurs armées respectives »




Alix TENROC : « Et ce dû aux ressources naturelles : 700 millions de personnes dans 43 pays manquent d’eau potable. En effet, les besoins journaliers en eau potable par personnes sont de 20 litres (consommation personnel, 1 litre mais aussi tout ce qui est produit avec pour produire l’alimentation). Actuellement plus de 1 milliard de personnes n’ont accès qu’à moins de 5 litres par jour. L’insuffisance en eau se trouve particulièrement en Chine, en Inde, en Asie Centrale, au Moyen Orient et dans les pays d’Afrique Centrale et orientale. »







Alix TENROC : « Vous pouvez retrouver ici 3 liens sur des articles concernant cette question:










Alix TENROC : « A bientôt pour d’autres reportages … »



      Liens rapides sur d'autres reportages d'Alix TENROC:




Liens rapides sur ces reportages: 


Les transports en commun se développent de plus en plus. Est ce que la voiture reine dans les villes et  sur les grands axes va disparaitre pour être remplacer par le transports en commun

Découvrez ce sujet en  cliquant ici



Vers la Fin du sable ?

Lorsque l'on dit le mot sable on pense soleil, vacances, plages.... Mais le sable est la 2ème matière la plus utilisé par l'homme après l'eau. Et au rythme où la civilisation humaine avance, le sable risque d'être une matière en voie de disparition.

Découvrez en 3 parties les risques et enjeux du sable







     














mercredi 11 mars 2015

Vers la Fin du sable





Bonjour et bienvenue dans l’émission GLOBETROTTER, avec Alix TENROC ……





Alix TENROC : « Bonjour je suis Alix TENROC et la question que je vais poser est la suivante : Allons-nous vers la disparition du sable ??  Mon enquête commence, ici, sur une plage.»




Alix TENROC : « Pour tous, la plage est synonyme de détente, de plaisir, de repos, de balade…. Mais ce sable sur lequel on vient sera-t-il toujours là ??? »





Alix TENROC : " Nous voici le lendemain matin aux aurores sur la même plage : pourquoi voit-on régulièrement sur de nombreuses plages du monde des engins en remettre ? "





Alix TENROC : " Est-ce qu’un voleur de sable est passé par là ??? "





Alix TENROC : « Je vais vous expliquer à travers 3 reportages l’impact de l’homme sur cette matière, le sable, qui nous paraît pourtant infinie ....  Voici le premier reportage: »







La fin du sable ?


1 reportage : L’utilisation du sable



Alix TENROC : « Voici un constat tout simple : le sable est la deuxième matière la plus utilisée derrière l’eau. En effet plus de deux tonnes de sable sont utilisées par an et par être humain »





Alix TENROC : « Dans le monde on utilise 15 milliards de tonnes de sable par an »





Alix TENROC : «Pourquoi autant me direz-vous ???  Eh bien le sable est tout autour de nous … »





Alix TENROC : « Dans la construction des routes … »





Alix TENROC : « d’immeubles …»





Alix TENROC : « Dans les peintures …»





Alix TENROC : « Mais aussi des produits plus anodins tels que le papier, le plastique, les puces électroniques, les détergents et même les cosmétiques … »





Alix TENROC : « L’industrie le consomme encore plus que le pétrole … »





Alix TENROC : « Car l’être humain a compris que le pétrole est épuisable, alors que le sable, lui, paraît inépuisable …. »





Alix TENROC : « En effet, tous ces déserts dans le monde, voilà du sable inépuisable. Oui, mais, le sable du désert est impropre à la construction ou pour l’utilisation des industriels »





Alix TENROC : « car lorsque l’on regarde entre du sable de carrière, de rivière, de mer …. »




Alix TENROC : « …et le sable du désert, au microscope électronique, on comprend la raison : le sable du désert est plus rond que le sable des rivières, de la mer et des carrières, qui eux ont plus d’angles et permettent une meilleure prise avec les autres matières mélangées »





Alix TENROC : « Les groupes qui proposent du sable pour la construction des bâtiments se tournent maintenant vers la mer car l’exploitation des carrières de sable et du sable des rivières facile à prendre s’est tarie »





Alix TENROC : « provoquant une bombe à retardement écologique »





Alix TENROC : « En effet, le sable joue un élément essentiel dans la protection des côtes et l’équilibre des écosystèmes et maintenant prenons l’avion pour illustrer mon propos sur une autre plage.»





Alix TENROC : « Nous voici dans une ville du Moyen Orient »





Alix TENROC : « Avec sa marina »





Alix TENROC : « et ses gratte-ciel »





Alix TENROC : « Voici le prince Saad Ben Mathi en charge des grands travaux de l’émirat. Salam Aleykoum Prince Ben Mathi … »

Prince Saad Ben Mathi : « Aleykoum Salam, Miss TENROC »





Alix TENROC : « Prince Ben Mathi, que représente le sable pour votre pays ? »

Prince Saad Ben Mathi : « Un élément fondamental pour l’économie et nos projets de construction »





Prince Saad Ben Mathi : « Nous avons créé des îlots artificiels »




Prince Saad Ben Mathi : « d’autres voisins ont créé une île en forme de palmier »





Prince Saad Ben Mathi : « Actuellement, nous en importons. Car notre frénésie de grands travaux a atteint une limite sur le sable de construction utilisé en prenant au large de nos côtes. Pour preuve, le Burj Kalifa a été construit avec du sable importé d’Australie …. »





Prince Saad Ben Mathi : « Et d’autres pays du Golfe construisent toujours plus gros comme le projet « The Pearl Qatar »  (Plus de photos en cliquant ici) »





Prince Saad Ben Mathi : « Ces importations représentent 70 milliards de dollars par an, car nos fonds marins sont maintenant en danger ….»





Prince Saad Ben Mathi : « Si nous prenons pour exemple cette plage où s’affairent ces engins de chantier »




Prince Saad Ben Mathi : « Nous tirons du sable du grand large et le renvoyons sur cette plage par ces tuyaux noirs que vous voyez… »





Prince Saad Ben Mathi : « Et nous devons le faire régulièrement car notre front de mer repart en mer avec les reflux marins  …. »

Alix TENROC : « Merci à vous pour ces explications, Prince Ben Mathi »





Alix TENROC : « Pour bien comprendre ce qui se passe ici, nous verrons les raisons dans la 2ème partie de notre enquête intitulée : « les risques du déplacement du sable »